Le Parti socialiste (PS) et la France insoumise sont parvenus ce mercredi matin, à la conclusion d’un «accord de principe», dont le contenu doit encore être validé par le conseil national du Parti socialiste, en prévision des législatives qui se dérouleront les 12 et 19 juin prochains, avec notamment un compromis sur les circonscriptions. Selon cet accord de principe, les socialistes obtiennent 70 circonscriptions.
L’information a été confirmée sur France Info par Adrien Quatennens, coordinateur de La France insoumise qui a indiqué que les deux partis souhaitaient donner le coup d’envoi de la campagne électorale, dès ce week-end.
Les discussions pour parvenir à un accord politique global se poursuivent, mais achoppent notamment sur la volonté affichée de la France insoumise de désobéir à certains traités européens pour mener leur projet sociétal et environnemental.
Le Parti socialiste se dirige donc vers la «Nouvelle union populaire, écologique et sociale», qui réunira les gauches à l’initiative de la France insoumise, dont les accords permettront à chaque parti d’avoir un groupe autonome à l’Assemblée nationale dans une organisation qui leur permettra d’«avancer en cohérence».
La France insoumise a déjà conclu un accord législatif avec Europe Ecologie Les Verts, dimanche soir, et le Parti Communiste Français, mardi, faisant de ces partis, les premiers membres de cette nouvelle alliance.
Les accords prévoient «des dispositions» pour les dissidents face à l’opposition à ces alliances de figures historiques du Parti socialiste comme l’ancien président, François Hollande, l’ancien premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, Bernard Cazeneuve, ou encore Stéphane Le Foll. Chaque formation politique devrait s’engager à faire respecter cet accord, et notamment exclure potentiellement les dissidents.