Le chef d’Etat américain, Joe Biden a décidé d’ajourner ses déplacements en Arabie saoudite et en Israël au mois de juillet en lieu et place de fin juin.
Le dirigeant démocrate voulait initialement effectuer des visites dans ces deux pays directement après sa tournée diplomatique en Espagne et en Allemagne, laquelle aura lieu en fin juin, ont rapporté certains médias citant de hauts responsables américains. Pour sa part, la présidence des Etats-Unis n’a fait aucun commentaire au sujet de ces dépêches.
Quoi qu’il en soit, le voyage du président Biden pourrait l’amener à prendre part à un sommet du Conseil de coopération du Golfe (GCC), un forum diplomatique rassemblant les Etats de la région, toujours d’après la presse américaine.
Bien avant que ce voyage n’ait lieu, il suscite déjà une polémique. Le chef d’Etat américain avait assuré vendredi dernier, qu’il comptait effectuer une visite au royaume wahhabite, tout en estimant prématuré de parler d’une rencontre avec le prince héritier, Mohammed ben Salmane (MBS). Pourtant, en arrivant au pouvoir, le locataire de la Maison Blanche s’était engagé à considérer l’Arabie saoudite comme un Etat « paria ».
A en croire le New York Times et le Washington Post, Joe Biden envisageait de rencontrer MBS, le dirigeant de fait de l’Arabie saoudite, qu’il a évité jusqu’à présent, jugeant que son interlocuteur devait être le roi Salmane.