Le «Sommet des Amériques» initié par le président des Etats-Unis, Joe Biden dans le but des rapprocher son pays de ceux d’Amérique latine sur des sujets majeurs comme l’immigration, a été sérieusement mis à mal dès son ouverture lundi à Los Angeles, par le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador qui décidé de boycotter cette rencontre, en guise de protestation contre l’exclusion de Cuba, du Venezuela et de Nicaragua.
Ce sommet avait pour objectif de montrer la coopération modèle entre les Etats-Unis et les pays limitrophes. Avec cette entrée en matière laborieuse, la rencontre pourrait plutôt mettre en exergue tous les conflits d’une région où l’influence de la puissance américaine sur l’économie et la diplomatie se heurte de plus en plus souvent à Pékin.
Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, avait prévenu qu’il ne se déplacerait pas dans de telles conditions et c’est ce qu’il a fait. « Je ne vais pas au sommet parce qu’on n’invite pas tous les pays de l’Amérique. Je crois en la nécessité de changer la politique qui a été imposée depuis des siècles : l’exclusion », a-t-il confié aux médias.
Néanmoins, le Mexique sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard. Quoi qu’il en soit, l’absence du président mexicain devrait fort bien impacter les débats et les conclusions ou recommandation de cette rencontre prévue pour réunir les Chefs d’Etat des pays latino-américains aux côtés du président Joe Biden.