L’ONG Amnesty International, publiant un rapport controversé sur la guerre en Ukraine, a nargué les appels de son équipe avant sa diffusion sur son site officiel. Pour la responsable de l’ONG en Ukraine, Oksana Pokaltchouk, le rapport qui soutient la version russe et ne prenait pas en compte le point de vue du ministère ukrainien de la Défense, était déjà prêt et ficelé.
Amnesty International, qui a reproché aux forces ukrainiennes de mettre en danger la vie des civils, en installant des infrastructures militaires dans des zones habitées qui sont ensuite bombardées par l’armée russe, a provoqué la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky et la démission de la responsable de l’ONG en Ukraine.
Le président Volodymyr Zelensky a accusé l’ONG de «tenter d’amnistier l’État terroriste» en mettant «la victime et l’agresseur d’une certaine manière sur un pied d’égalité».
Oksana Pokaltchouk, indignée que le rapport se soit avéré «un outil de propagande russe», a annoncé sa démission de son poste le samedi 6 août.
Avec cette nouvelle controverse, les ONG internationales, Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), qui avaient pour objectif initial la défense des droits humains, sont aujourd’hui vivement critiquées pour avoir complètement dévié de leur doctrine humanitaire, devenant ainsi des outils de chantage et de propagande pour le mieux offrant.