Le chef d’Etat américain, Joe Biden, a dénoncé jeudi à Philadelphie l’« extrémisme » de Donald Trump, son prédécesseur à la Maison Blanche, et des partisans de ce dernier, les accusant d’ébranler les « fondations » de la démocratie américaine.
« Donald Trump et les ‘républicains MAGA’ représentent un extrémisme qui menace les fondations même de notre République », a estimé le démocrate. Et d’ajouter que l’ex-président et ceux qui adhèrent à sa vision ‘Make America Great Again’ « ne respectent pas la Constitution. Ils ne croient pas à l’Etat de droit. Ils ne reconnaissent pas la volonté du peuple ».
La présidence américaine, qui avait promis un discours « majeur » sur « l’âme » de l’Amérique, a bien mis tout cela en scène : le locataire de la Maison Blanche s’est exprimé au pied de l’ « Independence Hall », lieu où la Déclaration d’indépendance et la Constitution américaine furent adoptées. Juste derrière lui, sur un mur partiellement éclairé de rouge sang, apparaissaient les silhouettes fixes de deux soldats en grande tenue.
Joe Biden, qui avait tenu son premier meeting de candidat à l’élection présidentielle à Philadelphie, ville considérée comme le berceau de la démocratie américaine, est sans ignorer que l’Etat qui comprend cette localité, la Pennsylvanie, détient probablement la clé des prochaines élections de mi-mandat et, donc, du reste de son mandat.