Les autorités burkinabè qui détiennent le pouvoir de Transition depuis septembre 2022 au Burkina Faso, ont annoncé dans la soirée du lundi 21 avril, «avoir déjoué une nouvelle tentative de déstabilisation», initialement programmée pour le 16 avril contre le pouvoir d’Ibrahim Traore (IB).
Le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana a évoqué ce lundi sur RTB (médias audiovisuels publics) les contours de cette énième «tentative de déstabilisation contre» le pouvoir d’IB, précisant que ce sont les «services de renseignement du Burkina Faso qui ont déjoué cette tentative de déstabilisation».
«Des militaires dissidents, en collaboration avec des groupes terroristes, projetaient de lancer une offensive contre la Présidence le 16 avril, accompagnée d’attaques coordonnées à travers le pays», a-t-il détaillé.
Dans le cadre de l’enquête en cours sur cette tentative de renversement du pouvoir, «plusieurs personnes ont été identifiées comme auteurs de ce complot, notamment le lieutenant Barry Abdrahmane, un officier des Forces armées accusé d’avoir transmis des informations sensibles aux terroristes en vue d’accentuer les attaques contre les forces militaires et les civils», a poursuivi Mahamadou Sana, affirmant que cette manœuvre vise à «susciter la révolte contre les autorités» de Transition en place jusqu’en 2029 au moins, selon une décision des Forces vives du pays en 2024.
«Les cerveaux du complot ont été localisés en Côte d’Ivoire», a encore révélé le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, appelant les populations du Faso «à rester sereines et vigilantes, et surtout à signaler toute activité suspecte» en milieu urbain ou rural.