Les USA disposés à relever leur coopération avec le Gabon à un niveau supérieur

A l’occasion de la commémoration des 65 ans d’indépendance du Gabon le dimanche 17 août, la diplomatie américaine a adressé à l’Etat gabonais un message qui laisse transparaître une volonté d’approfondir la coopération Washington-Libreville.
«Au nom des États-Unis d’Amérique, je tiens à féliciter le peuple gabonais à l’occasion du 65e anniversaire de son indépendance, le 17 août», a salué le Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, dans un communiqué rendu public ce 18 août.
«Au cours de l’année écoulée, nos deux pays sont entrés dans une nouvelle ère de partenariat. Nous nous tenons prêts à collaborer avec le Gabon alors qu’il s’efforce de diversifier son économie, de renforcer sa sécurité maritime et de lutter contre le trafic illicite de ses ressources naturelles», a détaillé Marco Rubio, en traçant des pistes d’une coopération plus approfondie entre les deux Etats.
«Notre détermination bilatérale à promouvoir le commerce entre les États-Unis et le Gabon, à développer les infrastructures et à poursuivre la coopération en matière de sécurité, témoigne de notre vision commune d’un Gabon sûr et prospère», a souligné le chef de la diplomatie américaine.

«Nous adressons nos meilleurs vœux au peuple gabonais et attendons avec intérêt de bâtir un partenariat plus fort au cours de l’année à venir», a insisté le diplomate américain.

Par ailleurs, dans le cadre de la commémoration de la fête d’indépendance, le couple présidentiel du Gabon et plusieurs dignitaires du pays ainsi que des invités de marque ont assisté hier dimanche, à une grande parade militaire sur le «Bord de mer» à Libreville, placée sous le signe : «Forces de Défense et de Sécurité: de la Transition à la 5e République».

Des troupes, engins, avions et navires ont défilé devant les autorités et les citoyens réunis pour célébrer l’unité nationale du Gabon.

Le Président Oligui Nguema a participé en juillet 2025 à la Maison Blanche à une première rencontre entre le président américain, Donald Trump et cinq dirigeants africains triés sur le volet.

Andreï Touabovitch