Le président malgache, Andry Rajoelina a entrepris ce week-end des consultations avec différentes forces vives de la nation, dans la suite des manifestations de contestation entamées le 25 septembre dernier à travers le pays contre le régime au pouvoir, par un mouvement de la jeunesse baptisée la Génération Z (GenZ).
Le chef de l’Etat, qui, au départ, a dénoncé une « manipulation » de la jeunesse, a reçu, tour à tour, de hauts fonctionnaires, des représentants du secteur privé et des organisations de la société civile, ou encore des religieux, en vue de débattre de la situation qui déchire le pays et tenter d’accorder des violons. Avec chaque catégorie d’acteurs, il a été question de passer en revue leurs défis particuliers et de mettre sur la table des solutions éventuelles.
« De nombreuses communautés de différents champs se sont réunies avec moi ici à Iavoloha. Échange d’idées, recherche de solutions communes pour faire face à cette situation difficile du pays (…) Ensemble, nous voyons que notre pays a besoin d’un changement profond », a déclaré le président sur son compte Facebook.
Il a reconnu qu’«il est temps de réparer tout ce qui a mal tourné» et de «guérir les gens qui souffrent», tout en promettant que les initiatives pour y parvenir seront menées «dans l’unité et dans le processus de paix malgache».
Le président Rajoelina a indiqué aussi avoir rappelé, le 28 septembre, « aux Forces de défense et de sécurité (FDS), leurs devoirs et responsabilités, non seulement pour protéger les gens et leurs biens, mais aussi et surtout pour rétablir rapidement l’ordre public ».
Les revendications de la GenZ ont concerné au premier plan, les coupures récurrentes d’eau et d’électricité, avant d’embrasser d’autres défis liés à la dictature du pouvoir, la corruption, l’injustice ou encore la pauvreté.