Dans moins de 3 semaines auront lieu les élections au Japon. Le Parti Démocrate du Japon (PDJ), formation de centre gauche au pouvoir depuis 3 ans, multiplie les engagements pour assurer sa réélection.
Comme d’ordinaire, la formation politique sortante est en difficulté dans les sondages. Le PDJ est sérieusement bousculé par le Parti Libéral Démocrate (PLD), son principal adversaire de droite. Aussi, l’actuel Premier ministre a donné, hier mardi, la position du PDJ sur les grands débats de l’heure. En haut du tableau figure le nucléaire. Le chef du gouvernement nippon a promis la sortie de cette source d’énergie d’ici 30 ans. Cette question a divisé l’opinion publique après la survenue de la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011. Depuis, les 50 réacteurs japonais ont été arrêtés pour maintenance pendant un certain temps avant que 2 ne soient redémarrés. Néanmoins, le Premier ministre a été contredit sur le sujet au sein même de sa famille politique. Ainsi, les Japonais n’ont pas de certitude sur les intentions réelles du PDJ. En réponse, le PLD a privilégié la clarté : en cas d’élection, il se donnera 3 ans pour décider ou non de la relance des réacteurs nucléaires présentement éteints.
Par ailleurs, le PDJ entend arrêter la déflation d’ici 2014. Depuis plus de 3 ans, ce phénomène a une incidence néfaste sur l’économie japonaise. Concernant la croissance, la même formation politique veut la stimuler en injectant d’importants budgets et en réduisant les charges. Le PDJ a également évoqué les différents conflits territoriaux du pays du soleil levant avec la Chine en premier lieu et, accessoirement, avec la Russie et la Corée du Sud. A ce propos, il préconise un rapprochement avec les USA. C’est humblement que le PDJ se représentera au scrutin du 16 décembre prochain : il n’a pas tenu toutes ses promesses du mandat finissant, notamment, celles de hausser le pouvoir d’achat des classes moyennes ou de supprimer les péages d’autoroute.