Dans son discours à l’occasion des fêtes de fin d’années, la Présidente du Brésil, Dilma Roussef, s’est largement appesantie sur les propositions de son gouvernement en vue d’accroître la compétitivité des entreprises. La baisse du prix de l’électricité figure en haut de la liste des mesures à adopter.
Dans un pays à majorité catholique comme le Brésil, c’est un devoir pour la garante de la nation que d’annoncer de bonnes nouvelles à l’approche de la fête de Noël. Dilma Roussef n’a pas dérogé à cette règle dimanche dernier : en souhaitant aux Brésiliens ses vœux les meilleurs pour la nativité et le nouvel An, elle a consacré une bonne partie de son adresse à l’annonce des mesures visant à booster la compétitivité des entreprises locales. En tête de liste, la réduction de la facture d’électricité : cette baisse, prévue au courant 2013 selon l’engagement de la présidente brésilienne, sera effective autant pour les sociétés que pour les ménages. Pour M. Roussef, cette diminution permettra aux industries brésiliennes « d’abaisser leurs coûts de production, de conquérir de nouveaux marchés et de continuer à créer des emplois ». Pour arriver à cette baisse, les chefs d’entreprise ont dû se battre : le Brésil étant l’un des pays où l’énergie coûte le plus cher, ils n’ont cessé de solliciter un rabais. En 2013, la facture d’électricité devrait normalement valoir 16,7 % en moins. C’est, du moins, ce que le gouvernement avait annoncé au début du mois.
L’Exécutif table par ailleurs sur un partenariat public – privé sur des grands projets d’investissements. Cela concernera particulièrement la dotation en infrastructures : la construction de chemins de fer, d’aéroports, de ports, … sont censés relancer la croissance économique brésilienne.