Vendredi dernier, le gouvernement japonais a adopté un plan de relance économique. Loin de la tendance d’austérité en vogue dans le monde, cette feuille de route prévoit de gros investissements dans divers secteurs.
Un budget de 10300 milliards de yens (environ 115 milliards de dollars) est prévu pour développer cet ambitieux programme. Pour le nouveau gouvernement japonais, c’est ce qu’il faut pour sortir le pays du soleil levant de la récession. De cette enveloppe, quelque 40 milliards de dollars seront consacrés à l’après-Fukushima : cela se traduira par la reconstruction et la mise en place de dispositifs de prévention des catastrophes. Le reste des fonds mobilisés serviront à octroyer des aides financières en faveur des PME, à concrétiser des contrats publics à l’instar de la réfection de certaines routes et écoles japonaises et, enfin, à diligenter des mesures d’incitation à l’investissement. Toute cette activité, qui pourvoira 600 000 postes aux Japonais, devrait rehausser le PIB de 2 %, conformément à un des engagements électoraux du Premier ministre, Shinzo Abe. Une croissance dont le Japon a grand besoin, son PIB ayant régressé de 3,5 % en rythme annuel au dernier trimestre 2012.
En même temps, M. Abe ne lâche pas la Banque du Japon (BoJ). Il prône une politique d’assouplissement monétaire plus poussée et un objectif d’inflation annuel de 2 %. Une orientation assez risquée aux yeux de certains observateurs, le Japon traînant déjà de lourdes créances. En effet, la dette japonaise équivaut présentement à 220 % de son PIB. En outre, les taux d’intérêt des marchés obligataires en cas d’achat de bons de trésor sont en augmentation. Toutefois, le chef du gouvernement, plutôt optimiste, ne voit que l’impact positif de ces mesures sur le marché de l’emploi.
Même si le japon a connu bcp de difficultés après la catastrophe, il a continuer de travailler et n’a pas baisser les bras vraiment bravo