D’après une étude de Bloomberg New Energy Finances, la Chine figure au premier rang des pays ayant le plus investi dans les énergies vertes en 2012, avec 67,7 milliards de dollars.
Avec ce montant considérable consacré aux énergies renouvelables au cours de l’année dernière, la deuxième puissance économique mondiale a augmenté de 20% ses investissements dans les énergies vertes. Un accroissement amplement stimulé par le solaire. Au cours de la même période, la Chine a décidé d’intégrer l’Agence Internationale des énergies renouvelables. En fait, le géant émergent a urgemment besoin de diversifier ses sources d’énergies. L’épais brouillard dans lequel Pékin est constamment plongé vient rappeler la dangerosité de la pollution due, notamment, à la combustion du charbon. Cette matière est à la base de 80 % de la production électrique chinoise. Si l’Empire du milieu caracole en tête des investissements dans le renouvelable, d’autres pays ont tout de même effectué des avancées notables dans ce secteur. C’est le cas du Japon. Ayant éteint la quasi-totalité de ses réacteurs nucléaires à la suite de l’accident de Fukushima, la production électrique de l’archipel a bénéficié d’aides publiques substantielles. Ce mécanisme a, entre autres, abouti à un investissement de 16,3 milliards de dollars dans le vert en 2012, soit un bond de 75 % des fonds engagés dans les énergies propres.
La troisième puissance mondiale est suivie par l’Afrique du Sud, avec 5,5 milliards de dollars dédiés à ce type de sources énergétiques.
Globalement, les investissements mondiaux dans les énergies vertes ont connu un coup de frein l’année dernière, marquant même un recul de 11 %. A l’opposé, la performance chinoise correspond à 25 % du total investi dans le renouvelable sur la planète, qui a atteint 268 milliards de dollars.
à la suite de l’accident de Fukushima, tout le monde pense aux énergies propres et renouvelables