Les recettes fiscales allemandes totalisées au cours de l’année dernière ont battu un record. Ce qui a sans doute joué un rôle de premier plan dans l’équilibre budgétaire.
4,7 %. Telle a été la croissance réalisée en matière de recettes fiscales en Allemagne. En chiffres, le fisc a engrangé pas moins de 552 milliards d’euros (700 milliards de dollars américains). Comment a-t-il procédé pour signer cette performance ? Son secret se cache certainement dans l’impôt sur les sociétés, lequel a bondi de 8,3 %, d’après le ministère allemand des Finances. Cette source a fait le même constat pour l’impôt sur le revenu, qui a augmenté de 6,7 %. Résultat : Berlin en a profité pour combler son déficit public, celui-ci étant descendu à 0,35 % du Produit Intérieur Brut. C’était l’une des principales visées de la politique économique allemande.
Malgré cette bonne santé financière, l’Allemagne reste sur ses gardes. Selon le ministère des Finances, les prévisions annoncent que l’activité sera tout de même déprimée au début de l’année. Ce, avant de connaître un regain à partir du deuxième trimestre en raison des hausses salariales attendues et à la résistance du marché de l’emploi. A l’heure l’actuelle, l’économie allemande poursuit sa tendance de fin 2012 : au quatrième trimestre 2012, elle avait essuyé une contraction de l’ordre de 0,5 % suivant les estimations provisoires. Un revers trimestriel inédit depuis le début de la crise financière mondiale durant la période 2008 – 2009.
Au cœur de la crise de la dette, l’Allemagne s’en sort haut la main à comparer avec d’autres pays européen. A titre d’illustration, la France n’a engrangé que 283,5 milliards d’euros (355 milliards de dollars américains) de recettes publiques en 2012.