L’Iran, dont le programme nucléaire préoccupe la communauté internationale, sera soumis à une nouvelle série des sanctions imposées par les puissances occidentales dans le but de paralyser son système bancaire.
En effet, c’est le Canada qui a ouvert le bal en bloquant la quasi-totalité des transactions financières avec l’Iran notamment dans le secteur pétrolier et de l’armement, ainsi que toutes les transactions effectuées avec la banque centrale iranienne. Les autorités canadiennes ont cependant nuancé que les Irano-canadiens bénéficiaient d’une exemption leurs permettant d’envoyer de l’argent à leurs proches dans leur pays.
A Londres, le gouvernement a indiqué que la Grande Bretagne a décidé de rompre tous les liens qui existaient entre le secteur financier britannique et les banques iraniennes, y compris la banque centrale tant que Téhéran ne renoncera pas à son programme nucléaire militaire.
Du coté des Etats-Unis, le gouvernement est en train d’étudier diverses options pour toucher durement et de manière crédible le système bancaire iranien tout en évitant une hausse des prix du pétrole, qui en fin de compte bénéficierait à l’Iran. C’est dans cette optique qu’un sénateur républicain avait récemment déposé un projet de loi portant sur des sanctions à l’encontre de toute institution financière qui coopérerait avec la banque centrale iranienne.
Soucieuse de coordonner la pression internationale contre l’Iran, la France a, à son tour, suggéré à ses partenaires, dont l’Allemagne de geler les avoirs de la banque centrale iranienne et de stopper l’achat du pétrole iranien afin de contraindre Téhéran à abandonner son programme nucléaire militaire.
Actuellement, le gouvernement iranien a choisi d’ignorer toutes ses sanctions et continue de s’opposer à toutes tentatives internationales de vérification de leurs prétentions.