Selon un bilan divulgué par une source du ministère de l’Intérieur ainsi qu’un responsable médical, l’explosion jeudi soir de trois bombes sur un marché du centre de Bassora (Sud) a fait 19 morts et 67 blessés, parmi lesquels figurent un commandant de brigade, un haut responsable de police, des policiers ainsi que des soldats.
Au sujet des détails de cet attentat, la police irakienne a expliqué que ce dernier a eu lieu à quelques minutes d’intervalles peu avant 16H00 GMT, tout en détaillant que deux des explosions ont été causées par des bombes cachées en bord de route, et la troisième provenait d’une moto piégée. Cette attaque terroriste est la plus meurtrière depuis celle du 27 octobre où un double attentat à la bombe, dirigé sur un quartier de Bagdad, avait causé la mort de 32 personnes et blessé grièvement 71 personnes. Cet attentat vient s’ajouter à la série des violences de la semaine dernière ayant fait au total 33 morts et 99 blessés, soit plus du double de la semaine précédente selon la société de sécurité britannique AKE.
Si les violences sont nettement en baisse en Irak par rapport aux années 2006 et 2007, il n’en est pas pour autant des attaques terroristes qui ont subitement resurgi à l’approche de la fin de l’année. Ces attaques pourraient faire renaitre une nouvelle période d’instabilité facilitée par le retrait des troupes américaines, prévu d’ici la fin de l’année.