La question du mariage homosexuel continue à créer des remous en France. En effet, Après la promulgation de la loi autorisant ce mariage, c’est au tour de la ville de Montpellier qui vient d’annoncer la prochaine célébration d’un mariage entre homosexuel. Il s’agira du premier mariage homosexuel en France.
Un mouvement d’opposition sans précédent agite aujourd’hui le pays, les militants antis sont sortis dans les rues et certains mouvements ont été difficiles à contenir. Ceci exprime combien l’opinion française reste divisé sur la question. Pour le parti socialiste et certains de ses militants, il s’agit d’une question de droit civique pour les homosexuels. Ces derniers doivent être considérés comme de personne souhaitant vivre leur amour dans la légalité et la reconnaissance publique. Pour la droite par contre, le mariage entre homosexuel va à l’encontre même du sens de la famille en tant que cellule de base de la société. La famille est considérée comme le microcosme de la société où la représentativité du genre humain, homme et femme, demeure indispensable pour l’équilibre de tout enfant. Plus encore, il s’agit également de la cellule de base où éclore la vie et ainsi qui pérennise l’espèce humaine. Ouvrir la porte à une légitimité officiel de ce mariage autant que celui des hétérosexuel signifierait en faire une norme et même un exemple.
Pour les sociologues français, cette question soulève autant d’engouement parce qu’elle en appelle beaucoup d’autre. En effet, il faudra par la suite légiférer sur l’adoption des couples homosexuels et plusieurs autres questions connexes. Les fervents de la droite affirment qu’ils vont abroger cette loi à la première occasion. Pour clore une fois pour toute et légitimement le sujet, il aurait peut être fallut qu’un référendum soit organisé sur la question. Au moins de la sorte, aucun des camps n’accuserait l’autre de confiscation de l’appareil législatif. Les dés sont jetés et l’avenir dévoilera le bien fondé ou non d’une telle démarche.