Pendant que les combats se poursuivent entre les fidèles au régime syrien et l’opposition, le président Bachar al-Assad, après avoir reçu de la Russie des missiles sol-air S-300, brandit la menace d’une guerre contre Israël sur le Golan.
En effet, dans une interview diffusée par la chaîne du Hezbollah Al-Manar, M. Assad a affirmé, hier jeudi au soir, qu’il ouvrirait le front sur le plateau du Golan, occupé par l’Etat hébreu depuis 1967 si ce dernier attaque à nouveau la Syrie.
Aux dires du président syrien, plusieurs facteurs, dont les agressions israéliennes répétées, motivent cet avertissement du régime.
De son côté, Israël, par la voix de son premier ministre, a fait savoir aux autorités syriennes qu’il n’hésiterait pas à répliquer fermement à toute tentative de leur part pour récupérer le secteur concerné.
Outre le champ politique, celui diplomatique est également ouvert. Il concerne « la conférence internationale de paix » que la Russie et les Etats-Unis tentent de mettre sur pieds.
M. Assad y a donné son accord de principe pour la participation du régime. Quant à l’opposition, elle réfute cette initiative internationale. Elle a assuré ne pas s’y rendre tant que Damas a le soutien de l’Iran et du mouvement libanais du Hezbollah ; car, aujourd’hui, « les vies des Syriens sont beaucoup plus importantes que n’importe quelle solution politique ou conférence internationale ».
Quoiqu’il en soit, le président syrien se dit très confiant dans sa victoire ainsi que de celle de la politique de résistance face à cette guerre mondiale qui est menée contre la Syrie. Il a même ajouté qu’il sera candidat à sa propre succession en 2014 si le peuple le veut, a-t-il précisé.
N.B: La politique de la résistance désigne en fait l’alliance Syrie-Iran-Hezbollah.