La 10ème la journée mondiale des donneurs de sang se tient ce vendredi 14 juin. Elle a pour but de sensibiliser les 18-70 ans à ce geste de don et de soigner un million de malades en France.
Le choix de cette date n’est pas gratuit : La date du 14 juin, choisie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), correspond à l’anniversaire de Karl Landsteiner, médecin autrichien qui a découvert le système ABO des groupes sanguins. L’action de don de sang est menée dans 190 pays et la France y participe depuis 8 ans. La sensibilisation des citoyens à cet acte humanitaire, c’est le but visé par l’initiative de l’Etablissement français du sang (EFS) en vue de pouvoir soigner chaque année un million de malades. Or, pour combler les besoins des malades, 10.000 dons de sang sont nécessaires par jour. Le sang est une substance vitale que rien ne peut remplacer. Il sert en situations extrêmes d’urgence comme les cas d’hémorragies lors d’une intervention chirurgicale ou pour les grands brulés. Aussi la transfusion sanguine est-elle requise pour guérir ou soulager des maladies telles que les cancers, les maladies du sang, etc.
Le sang étant vital, il importe beaucoup de fournir des précisions sur la qualité des donneurs de sang et sur le comment faire. Hommes et femmes en parfaite santé peuvent donner leur sang entre 18 et 70 ans. Six fois par an pour les premiers et quatre fois par an pour les deuxièmes. Le candidat pesant moins de 50 kg ou en état de grande fatigue ou d’anémie ne peut donner son sang. Les femmes enceintes ne peuvent donner leur sang qu’après six mois suivant l’accouchement. Tous les groupes sanguins sont concernés, particulièrement les donneurs du groupe O (donneurs universels). La sécurité du donneur est bien assurée.
L’opération prend de 30 à 45 minutes y compris les préalables (entretien, collation, repos), l’acte lui-même ne dépassant pas 10 minutes. En fonction du volume sanguin du donneur, 400 à 500ml de sang sont prélevés.