Le dernier rapport d’enquête diligenté par le FMI sur l’Espagne donne des signes d’espoir. Bien que la route reste longue et que les indicateurs macroéconomiques sont encore dans le rouge, l’institution financière a reconnu que des efforts considérables ont été consentis et surtout que les marché financier se sont apaisés. Cet apaisement est la conséquence directe des progrès réellement réalisés et encouragent Madrid à plus d’effort.
En effet, les premiers signes de cette amélioration et du regain de confiance sur le marché sont les réductions notables des écarts des taux entres les obligations souveraines du pays et ceux des ses compères européens à l’instar de la France ou l’Allemagne. Aussi, le déficit budgétaire du pays évalué actuellement à près de 1,63% du PIB est en net recul par rapport à l’année dernière. Selon les analystes, le pays a également améliorer sa compétitivité suite au recul du cout de travail et au ralentissement des évolutions salariales. Malgré ces éléments très encourageants,l’heure n’est pas à la fête, l’Espagne a toujours ses pieds en plein dans la crise. Le déficit budgétaire n’est pas encore maitrisé et la répercutions de la confiance des marchés financiers sur l’économie locale n’est pas encore ressenti. Le taux de chômage flirte déjà avec les 27%, soit 2% de plus que l’année dernière les taux d’emprunt de crédit reste élevés.
L’Espagne n’est pas encore sortie de l’auberge mais l’application dont il fait preuve est un bon signe pour la suite. D’après les prévisions de l’institution de Bretton Woods, le PIB du pays pourra renouer avec la croissance d’ici l’année prochaine, à hauteur de 0,7%.