La circulation des trains en France est perturbée depuis mercredi 19 juin jusqu’à ce jeudi 20 juin. Incident inattendu, la locomotive d’un TER a pris feu mercredi 19 juin au soir en gare de Saint-Quentin-Fallavier.
Heureusement, aucun mort et aucun blessé parmi des centaines de passagers. Mais les perturbations qui ont suivi sont très significatives et se prolongent ce jeudi matin. C’ait mercredi soir, la locomotive a pris du feu et on a sonné l’alarme sans attendre. Le message est très vite passé dans les wagons du TER Lyon-Grenoble et les passagers ont rapidement quitté les lieux. La réception rapide du message a évité les pertes humaines et personne n’a été blessé. Mais les passagers se sont trouvés bloqués sur la ligne Lyon-Grenoble. Certains ont dû dormir dans leur TGV à Grenoble. Avant de se retrouver dans leurs familles, les passagers ont souffert pendant deux heures d’attente en gare de Saint-Quentin-Fallavier où les navettes devaient les trouver. Cet incident a entraîné de grosses perturbations sur la ligne Lyon-Grenoble, qui se prolongent ce jeudi matin. Sept trains se trouvant sur cette ligne ont été contraints de revenir en arrière et une dizaine d’autres trains ont dû être annulés par la suite, pour permettre les réparations.
Il faut souligner que les conséquences ont été énormes non seulement pour les voyageurs mais aussi pour les familles entières. Il était triste pour les voyageurs d’attendre des trains pendant des heures dans les gares de Saint-Exupéry et Part Dieu. A Grenoble, un TGV qui partait pour Paris a dû «revenir sur ses pas» et 120 passagers n’avaient pas d’autre choix que de dormir en gare à leur place, sachant qu’il n’y avait plus d’hôtel disponible dans la capitale des Alpes. Il a fallu qu’ils attendent ce jeudi matin pour repartir pour Paris. Des perturbations à la chaîne qui continuent ce jeudi matin avec l’annulation de 5 trains sur cette ligne Lyon-Grenoble particulièrement sensible car transportant 30.000 passagers/jour.
Et nous pouvons imaginer les conséquences économiques et sociales d’une perturbation du trafic pendant deux jours.