La question du chômage en France devient plus préoccupante pour l’Etat. La question est à table ce vendredi, deuxième et dernier jour de la grande conférence sociale de l’ère Hollande.
Alors que le président de la République s’attendait à l’inversion de la courbe du chômage fin 2013, les statistiques annoncent que le chômage continuerait de grimper. Toutefois, le gouvernement ne doit pas se décourager mais plutôt agir pour atteindre le résultat désiré. Les prévisions ne sont pas forcément la réalité et sont sujettes au changement. François Hollande est déjà engagé sur la voie de lutte contre le chômage et Michel Sapin, ministre du travail, a déclaré ce vendredi qu’il fallait « mettre le turbo dans la lutte contre le chômage » pour en inverser la courbe. Michel Sapin a fait cette déclaration lors de la conférence sociale avec les partenaires sociaux, qui a débuté jeudi pour se clôturer ce vendredi. Au menu du deuxième jour, deux questions essentielles : celle des retraites et celle de l’emploi qui occupent tous les esprits dans un contexte de morosité économique.
Jeudi 20 juin, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié les prévisions indiquant que le chômage devrait continuer de grimper fin 2013 pour atteindre 10,7 % en métropole, très proche du record historique. Ces données déconcentrent le président de la France dont l’objectif est d’inverser la courbe d’ici décembre. Le ministre du travail, rappelant que les prévisions ne sont pas le résultat certain, a pourtant admis que le chômage continuerait d’augmenter « jusque vers la fin de l’année ». Il a ainsi appelé le gouvernement à agir pour atteindre l’objectif projeté. Pour lui, l’objectif de la grande conférence sociale, c’est de définir les actions qu’il faut pour changer la réalité que vit la France ; c’est prendre les décisions qui pèseront sur la réalité.
Michel Sapin estime qu’il est du devoir de l’État d’offrir un certain nombre d’emplois pour des gens, particulièrement des jeunes, en grande difficulté. Il souligne l’importance de la formation et du dispositif de traitement social du chômage qu’il faut poursuivre.