Le gouverneur de la banque centrale des Emirats, Sultan Nasser al-Suwaidi a déclaré que les Emirats arabes unis, important producteur et exportateur de pétrole, dédramatise les effets de la crise de l’eurozone avant d’annoncer, par la suite, la reprise des investissements des Emirats dans les bons du Trésor américain.
S’agissant de la crise de la dette en Europe, Abu Dhabi a déclaré que les répercussions de celle ci sur son économie sont mineures du fait que les opérations bancaires et les relations d’affaires entre les Emirats et l’Eurozone ne représentent que 20% des échanges commerciaux du pays, ajoutant aussi que l’union européenne est un bloc qui dispose des moyens nécessaires pour surmonter la crise et stabiliser l’euro. Par ailleurs, les Emirats arabes unis, détenteur du plus riche fonds souverain du monde avec l’Abou Dhabi Investment Authority (ADIA), a également annoncé la reprise de ses investissements dans les bons du trésor américain. Cette décision a été motivée par l’abaissement des taux d’intérêts cette année.
Hormis les investissements d’Abu Dhabi aux Etats-Unis, les deux pays coopère aussi pour la mise en place des sanctions financières à l’encontre de l’Iran et cela se confirme par le fait que Washington s’est précipité d’envoyer cette semaine aux Emirats le chef des programmes de sanctions du Trésor, David Cohen, pour discuter des mesures supplémentaires à adopter au sein de la communauté internationale en vue d’accroitre la pression sur le régime de Téhéran.
Pour l’Europe et les Etats-Unis, Abu Dhabi demeure un partenaire privilégié aussi bien sur le plan économique que stratégique.