Le président américain Barack Obama sillonne l’Afrique depuis une semaine et adresse à ce continent un message d’espoir.
Accompagné de son épouse Michelle Obama et de leurs deux filles Sasha et Malia, Obama a visité ce dimanche la cellule Robben Island où l’ancien président sud-africain Nelson Mandela fut emprisonné durant 27 ans. Il est ensuite parti ce lundi 1er juillet pour la Tanzanie pour clôturer sa tournée d’une semaine en Afrique. Barack Obama a exprimé son estime de Nelson Mandela, le père de la nation sud-africaine, actuellement hospitalisé entre la vie et la mort. Il a ainsi appelé la jeunesse africaine à prendre comme exemple cet homme courageux qui a « fait face à l’injustice et refusé de plier ». En outre, le président américain a exprimé sa vision d’ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre les Etats-Unis et l’Afrique. C’est dans cette optique qu’il a convié les dirigeants de l’Afrique sub-saharienne à un sommet à Washington en 2014, qui sera le premier du genre.
Il a pris le soin de mentionner les barrières au développement du continent africain, mettant ainsi en garde les dirigeants africains. Pour lui, c’est l’action de bandits, de seigneurs de la guerre et de trafiquants d’êtres humains qui empêche l’Afrique de décoller. Par ailleurs, affirme le président américain, les gouvernements doivent prendre conscience qu’ils sont là pour servir leur peuple et non pour être servis. Dans les perspectives de la nouvelle relation entre les Etats-Unis et l’Afrique, le président a déclaré que l’Afrique prendra l’initiative et l’Amérique aidera. Déjà Barack Obama a annoncé son plan pour la couverture électrique en Afrique. Son plan est ambitieux, pourvu qu’il soit suivi avec rigueur. Il s’agit d’un plan de 7 milliards de dollars sur cinq ans destiné à doubler l’accès à l’électricité en Afrique sub-saharienne. Il était plus que temps d’entreprendre ce chantier.
En effet, comme l’a rappelé Obama, plus des deux tiers de la population de l’Afrique sub-saharienne n’ont pas d’électricité et plus de 85% des habitants des zones rurales n’y ont pas accès.