Les résultats enregistrés par Coca-Cola au deuxième trimestre ne sont pas encourageants. Le chiffre d’affaires du numéro un mondial des boissons sans alcool a reculé de 3%, résultat justifié par plusieurs facteurs macroéconomiques défavorables.
Toutefois, de bonnes perspectives sont annoncées pour le deuxième semestre, pourvu qu’elles ne soient pas illusoires et chimériques. Coca-Cola est le premier groupe de grande consommation à ouvrir la valse des résultats semestriels. Ce mardi, le groupe a exprimé ses espoirs de reprise, après avoir relevé que les résultats attendus au deuxième trimestre n’ont pas été atteints. Le chiffre d’affaires réalisé par Coca-Cola au deuxième trimestre est en baisse de 3% à 12,75 milliards de dollars malgré une hausse des volumes de 1 %. Sur la même période, son résultat net recule de 4 % à 2,67 milliards.
Pour Muhtar Kent, PDG de Coca-Cola, deux facteurs expliquent cet écart négatif entre les prévisions et les réalisations. D’une part, l’environnement macroéconomique difficile au niveau mondial ; d’autre part, les conditions climatiques anormalement mauvaises au cours du deuxième trimestre. En plus de la crise économique qui impacte négativement l’activité de cette entreprise américaine, la météo défavorable (pluie, froid) prévalu dans beaucoup de régions du monde explique le recul des résultats de ventes. Le recul de 4% des volumes vendus en Europe est un indicateur significatif.
Les ménages ont perdu confiance et ont dû rationaliser les dépenses, les inondations survenues en l’Allemagne et en Europe centrale a eu aussi une incidence sur la réception de Coca-Cola en Europe.