Pour prévenir la menace terroriste au Niger, le chef de l’Etat préconise la formation d’un gouvernement d’unité national.
En effet, selon le politologue Saïd Ould Habib, deux types de danger planent sur le territoire nigérien. Le premier concerne l’infiltration de groupes armés qui viennent du Nord-Mali, précisément des pays du Sahel comme la Lybie. Quant au second, il est lié à une possible reprise du scénario de l’échec de l’Etat malien.
Face à cela, le n°1 nigérien a rassemblé autour d’une même table, la semaine dernière, ses partisans et opposants afin de les convaincre de mettre en place un gouvernement qui sera capable de répondre à la menace terroriste dans la région du Sahel.
Pour rappel, la situation sécuritaire dans ladite zone est précaire, eu égard à l’instabilité qui prévaut notamment en Lybie, en Tunisie et au Mali ; réalité qui préoccupe les hauts dignitaires de ce pays. En effet, les Nigériens entretiennent de nombreux liens sociaux avec les peuples de ces différents pays avec lesquels ils partagent les même maux. En clair, ces Etats pratiquent « les mêmes revendications, souffrent de vulnérabilité économiques, sécuritaires et sociaux… ».
Ainsi, la mise en place d’une équipe, représentative au plan national, s’impose comme une stratégie hors-paire pour les autorités du Niger ; le but de cette dernière étant d’anticiper sur la menace sécuritaire et institutionnelle.
Bref, bien que secouée par les diverses crises de la région du Sahel, et donc, en principe, en proie à la déstabilisation, la République nigérienne reste ferme grâce à sa politique de prévention contre la menace terroriste : la création d’une alliance intérieure dont le but est de resserrer les rangs entre partisans et opposants au pouvoir en place.