La question d’une intervention en Syrie reste très complexe. En effet, après une utilisation d’armes chimique dans le conflit, l’occident est de plus en plus enclin à intervenir dans cette guerre civile. Une mission des Nations Unies a été envoyée sur place pour enquêter sur l’affaire et tenter de déterminer les responsables étant donné que les rebelles et le gouvernement s’accusent mutuellement.
La première sortie de l’équipe des experts n’a pas été une réussite, ces derniers se sont faits canardé par des tireurs embusqués non identifiés. Heureusement pour les inspecteurs, aucun mort ou blessé n’a été déploré. Le représentant des nations unis a expliqué qu’ils se sont fait tirer dessus plusieurs fois mais qu’ils ont réussi à regagner le point de contrôle. La difficulté pour identifier les tireurs est grande étant donné que les tires ont eu lieu dans la zone tampon entre la partie contrôlée par le gouvernement et celle des rebelles. S’il s’avère que les rebelles ont eu recours à l’arme chimique comme le prétend le gouvernement, l’intervention occidentale sera fortement compromise étant donné que c’est la ligne rouge reprochée au camp Bachar. La Russie, Alliée de Damas depuis le début du conflit a attiré l’attention de la communauté internationale sur les dérives des Etats Unis, notamment en ce qui concerne l’invasion de l’Irak. Les autorités russes ont ainsi demandé aux Etats Unis et leurs alliés de ne pas fabriquer de preuve pour justifier une attaque en Syrie.
Pour les experts, même si les enquêteurs des nations unies arrivaient à explorer les lieux du drame, au mieux, ils constateraient l’effectivité de l’utilisation de l’arme chimique mais n’auraient pas les moyens pour déterminer qui en est les utilisateurs.