Le Roi du Maroc, Mohammed VI effectue à partir de ce vendredi, sa première visite officielle en Tunisie, à l’invitation du président tunisien Moncef Marzouki.
Au lieu d’attendre que le pouvoir algérien lève la main sur le projet de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui somnole depuis sa naissance en 1989, le souverain marocain a choisi de donner plus de vigueur à la coopération sud-sud entre le royaume chérifien et les pays africains et maghrébins du voisinage.
Après le succès retentissant de la dernière tournée royale dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, le Maroc se tourne vers l’Est pour raffermir les liens de coopération et son partenariat avec la Tunisie tant au plan politique et économique que social et religieux.
La Tunisie qui reprend son souffle suite à la révolution du Jasmin qui a fait chuter en janvier 2011, l’ancien régime de Zine El Abidine Ben Ali, a plus que jamais, besoin d’être épaulée dans ses efforts visant à sécuriser et à stabiliser le pays et à relancer son économie.
Compte tenu de la situation qui prévaut actuellement en Afrique du Nord, une Algérie recroquevillée sur elle-même, une Libye déstabilisée et prisonnière d’un climat d’insécurité et l’Union européenne toujours confrontée à sa crise économique et depuis peu à une crise politique, la Tunisie ne pouvait pas mieux choisir que le Maroc, comme partenaire fiable et opérationnel.
Les Tunisiens veulent donc tirer profit de l’expérience marocaine et en même temps explorer les diverses opportunités de partenariat et de coopération qui s’offrent aux deux pays.
La visite du Roi Mohammed VI qui est accompagné d’une forte délégation officielle et d’hommes d’affaires, commente un diplomate européen basé à Rabat, est par ailleurs, porteuse de nombreux messages à l’adresse non seulement des Tunisiens, mais surtout de l’Algérie. Ce pays, explique-t-il, assume une grande part de responsabilité dans la paralysie de l’UMA.
Les gouvernants d’Alger, rappelle le diplomate, s’obstinent à rouvrir depuis 1994, leur frontière avec le Maroc et continuent à s’opposer à tout règlement politique négocié du conflit du Sahara Occidental qui envenime l’ensemble des relations intermaghrébines.
En attendant le dégel du projet unioniste maghrébin, le Maroc et la Tunisie n’ont d’autres choix que d’accélérer le rythme de leur coopération.
En parlant du projet unioniste maghrébin, sachez que le Maroc n’a ratifié que 8 des 37 accords et traités de l’UMA Cela au moment où l’Algérie en a ratifié 29, la Tunisie 28, la Libye 27 et la Mauritanie 25.
tout sauf l’ouvertre de la frontière avec le maroc,le premier exportater de la droge au monde(le maroc).
le vrai Roi c’est bien André Azoulay!!!