Lors de la Conférence de Paris sur l’Etat islamique tenue lundi, le ministre des Affaires étrangères belge a soutenu que son pays est prêt à apporter un soutien logistique en cas d’intervention étrangère contre l’Etat islamique.
Il existe, en effet, un consensus assez large en Belgique en faveur de sa participation à une action internationale contre le type d’organisation susvisé.
L’État islamique est une organisation armée djihadiste qui a proclamé le 29 juin 2014 le rétablissement du califat sur les territoires qu’elle contrôle. « C’est dans l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis en 2003 que l’organisation connue aujourd’hui sous le nom d’Etat islamique trouve ses racines », soutient Le Monde. Cet Etat a pour visée de faire gouverner un chef religieux et politique unique, à savoir le Califat.
Contraire au modèle prôné par l’Occident et eu égard aux exactions dans lesquelles celui-ci est impliqué, la Conférence de Paris veut non seulement dénoncer, mais également mettre en œuvre les moyens pour empêcher son extension.Car, même si sa présence se limite actuellement à une partie de l’Irak et de la Syrie, le groupe a promis de « briser les frontières » de la Jordanie et du Liban et de« libérer la Palestine ». Ce qui impliquerait son extension jusqu’en Occident ; un projet très craint par les dirigeants de cette partie du monde qui ont exprimé tout leur soutien au gouvernement en place en Irak afin qu’il soit le reflet d’une meilleure représentation des principales communautés sunnites, chiites et kurdes.
La Belgique, tout comme les autres pays qui ont pris part à la Conférence de Paris, attend le signal international pour passer à l’action.