La coalition dirigée par les Etats-Unis a mené mardi à l’aube une série de frappes sur des positions de l’Etat Islamique en Syrie, tuant plus de 20 combattants du mouvement djihadiste selon l’OSDH (Organisation syrienne des Droits de l’Homme).
La coalition a visé des positions de l’organisation djihadiste dans la province de Raqa, dans le nord de la Syrie. Plus de 20 frappes des Etats-Unis et de leurs alliés arabes ont permis de totalement détruire leurs cibles avec les véhicules qui s’y trouvaient. Une vingtaine de ces dernières ont été identifiées comme étant des camps ou des bâtiments abritant des terroristes du mouvement de l’Etat Islamique et sont bombardées simultanément et de manière intensive sur tout le territoire syrien, même si la ville de Raqa, bastion de l’EI, est particulièrement visée.
Les Etats-Unis ont mobilisé pour ces frappes des avions de chasse, des bombardiers ainsi que des missiles Tomahawk d’attaque au sol tirés depuis des navires de guerre stationnés dans la zone et des drones Predator et Reaper. Les USA sont le seul pays occidental engagé dans ces frappes en Syrie aux côté de la Jordanie, des Emirats arabes unis, du Qatar et de l’Arabie saoudite.
Il s’agit des premières frappes américaines en Syrie. Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé mardi avoir été informé la veille par les Etats-Unis avant le lancement de ces frappes sur son territoire contre l’organisation de l’EI. Les raids américains devraient entraîner des conséquences parce que, si la Syrie a été informée de ces frappes, elle ne les pas autorisées. Le gouvernement de Damas avait répété à de nombreuses reprises qu’une intervention des Etats-Unis sur son territoire serait comprise comme un acte agressif.