D’après une étude menée par le NBER (National Bureau of Economic Research), la Chine, l’Inde et le Brésil ont été les principaux artisans de la réduction de l’écart de PIB entre le Nord et le Sud, soit un passage de 22 à 19,9, grâce à leur forte croissance. Une évolution similaire a également été constatée dans le commerce mondiale qui a, à son tour, été marqué par l’augmentation du poids de ces trois émergents.
Le rapport du NBER mentionne qu’entre 1980 et 2009, la différence de PIB entre le Nord et le Sud a diminué de presque 28% sous l’impulsion des trois économies du sud au PIB élevé à savoir : le Brésil, la Chine et l’Inde. Alors que les économies de ces pays connaissaient une croissance vertigineuse grâce à une importante augmentation des investissements directs étrangers, l’écart Nord-Sud chutait de 22,1 à 15,9, et de 39,3 à 16,6 entre les pays du Nord et le trio Brésil, Chine, Inde. Cependant, le NEBR relève que pendant cette période, la Chine a, à elle seule, contribué à hauteur de 81% à cette évolution. Les prévisions établies, par le centre de réflexion NERB, précise que l’écart pourrait davantage se réduire en passant de 15,9 en 2009 à 10 en 2030, à condition que les taux de croissance restent conformes aux tendances actuelles.
Bien qu’il y ait une grande évolution au niveau de l’écart du PIB, les pays du Nord conservent toujours leur emprise sur le commerce mondial avec 62,8%, contre seulement 12,3% pour le Brésil, la Chine et l’Inde.