D’après le général américain John Allen, coordonateur de la coalition internationale contre l’Etat Islamique (EI), ce groupe a fait des « avancées importantes » en Irak. Parallèlement, le Pentagone a fait état de la mort de « plusieurs centaines » de membres de ce mouvement à Kobané.
Le général John Allen s’est exprimé au département d’Etat devant la presse sur les frappes aériennes dirigées contre les positions de Daesh en Irak et Syrie et ne produisent « ni vainqueurs, ni vaincus », selon ses dires. A noter que ce haut gradé revenait à peine d’une tournée au Moyen-Orient, au cours de laquelle il est passé, entre autres, par l’Irak, la Jordanie et la Turquie. Au bout de ce périple, il a indiqué que les pays-membres de la coalition internationale ont conclu, de commun accord, que, « si l’aspect militaire était important, il n’était pas suffisant pour vaincre l’EI ». Et, pour l’heure, « l’urgence en Irak », dont notamment la « stabilisation du gouvernement », est la priorité de la coalition internationale, a-t-il précisé. Par la suite, le responsable militaire américain a reconnu que « l’EI a fait des avancées importantes en Irak », une allusion à la situation dans la province occidentale d’Al-Anbar, dont le groupe rebelle tente de s’emparer intégralement.
Le général Allen n’a pas manqué d’évoquer le cas de la ville de Kobané, pour le contrôle de laquelle les forces kurdes et les islamistes s’affrontement au niveau de la frontière entre la Syrie et la Turquie. Il s’est dit « très réticent à affubler du terme – cible stratégique – » cette localité. Selon le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, « les frappes aériennes visant Kobané et ses alentours avaient tué plusieurs centaines de djihadistes ». Néanmoins, « Kobané pourrait tomber », a-t-il poursuivi.