Etats-Unis : Problématique autour des mesures contre Ebola

Avant d’entrer sur le territoire américain, les voyageurs provenant des pays atteints par l’épidémie Ebola ne devraient subir que des contrôles plus poussés mais pas être mis obligatoirement en quarantaine. Une proposition faite lundi par les autorités sanitaires des USA après les critiques suscitées par la précédente disposition de prévention contre cette fièvre hémorragique.

U.S. Ambassador to the United Nations, Samantha Power, sanitizes her hands and has her temperature taken in Conakry, GuineaLes Centres américains de Contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont vite fait de clarifier leur position à l’opinion publique.Ils ont juste encouragé à contrôler les personnes provenant sans symptômes de pays africains touchés par Ebola suivant les quatre catégories de risques et non les mises en quarantaine obligatoires de ces voyageurs. Pourtant, cela a été le cas dans certains Etats américains. Le directeur des CDC, Tom Frieden, s’est exprimé à ce propos : « Nous sommes inquiets de certaines mesures prises dans divers endroits qui peuvent avoir pour effet de stigmatiser davantage ou de donner de fausses impressions. On n’attrape pas Ebola de quelqu’un qui n’est pas malade », a-t-il expliqué.

En clair, les contrôles sont effectués sur moins d’une centaine de personnes au quotidien atterrissant dans l’un des cinq aéroports américains en provenance de la Guinée, du Libéria ou de la Sierra Léone, les trois pays les plus affectés par Ebola. A titre d’illustration, dans le cas des personnes considérées à « haut risque », dont font partie celles qui ont apporté des soins aux malades d’Ebola, les CDC veillent à ce « qu’ils ne se rendant dans aucun lei public, ni au travail et que leurs déplacements soient approuvés par les autorités sanitaires locales », a indiqué M. Frieden.

Pour rappel, les Etats de New York et du New Jersey avaient décidé vendredi d’imposer la quarantaine à toutes les personnes ayant eu quelque contact avec des malades en Afrique, même sans symptômes. Cette mesure prise suite au diagnostic d’un premier cas d’Ebola chez un médecin à New York avait été sévèrement critiquée aux USA comme dans la communauté internationale.

Andreï Touabovitch

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