Depuis l’annonce d’un appauvrissement des gisements d’hydrocarbures traditionnels dans les prochaines années, le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis ne cessent d’attirer de grandes firmes telles que le chinois Sinopec, le fond américain KKR ainsi que le français Total.
Concernant cet afflue des géants internationaux dans l’industrie du pétrole et du gaz de schiste aux Etats-Unis, cette tendance s’est renforcé en ce début d’année avec notamment l’annonce de Devon Energy selon laquelle Sinopec héritera d’un tiers de cinq de ses nouveaux projets dans le cadre d’un investissement estimé à 2,5 milliards de dollars, dont 1,6 milliard de dollars serviront à rembourser les couts d’exploration et de forage. Au même moment, le groupe français Total s’est joint à Chesapeake Energy et EnerVest en acquérant une participation de 25%, soit 2,3 milliards de dollars, dans des gisements de gaz de schiste situés à l’est des Etats-Unis, dans l’Ohio. S’agissant du fonds d’investissements KKR, ce dernier s’est offert l’américain Samson pour 7,2 milliards de dollars en vue de gonfler ses actifs dans le secteur d’exploitation du pétrole et du gaz de schiste, défini comme prioritaire pour ses investissements. Pour tenter d’expliquer cet intérêt de plus en plus grandissant de géants internationaux d’hydrocarbures vers les Etats-Unis, plusieurs analystes soutiennent que cette attitude est du au fait que les Etats-Unis jouissent d’une longueur d’avance technologique, par rapport aux autres pays, pour ce qui est de l’exploitation du pétrole et du gaz non conventionnel.
Les gisements de pétrole de schiste et de gaz de schiste représentent une alternative lucrative aux hydrocarbures traditionnels, dans un cadre politique bien plus stable que l’Afrique ou le Moyen-Orient.