D’après les chiffres publiés par le département américain de l’énergie (DoE), les stocks de pétrole brut du pays ont considérablement haussé durant la semaine passée, en passant de 5 millions de barils à 334,6 millions de barils. Cette augmentation contredit les prévisions des analystes, questionnées par l’agence Dow Jones Newswire, qui s’attendaient plus tôt à une augmentation de 1 million de barils.
Selon le DoE, les réserves de brut, y compris les fiouls de chauffage, avaient déjà flambée de 6,1 millions de barils pendant les deux semaines passées et présentement, elles ont tout simplement dépassé la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l’année (+0,5%). S’agissant des stocks de produits distillés, ils ont grimpé de 4 millions de barils à 147,6 millions de barils, dépassant ainsi du double les prévisions des analystes qui tablaient sur une augmentation de 1,9 millions de barils.
Cependant, la plus impressionnante progression est celle des stocks d’essences qui ont bondis de 3,6 millions de barils à 223,8 millions de barils, contrairement à la petite hausse de 2,1 millions de barils attendue. Les stocks d’essences sont donc logiquement positionnés au dessus de la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l’année, avec une augmentation qui répresente +0,3%, en dépit d’une régression de 4,8% sur sa demande. Le ministère révèle que pour les quatre dernières semaines, la consommation moyenne du pays s’établit à 18,4 millions de barils par jour des produits pétroliers, des chiffres inférieurs de 6,5% comparés à ceux de 2011.
Si ce rythme se maintient, les Etats-Unis sont partis pour conserver leur statut d’exportateurs net des produits pétroliers raffinés en 2012 et 2013.