Par voie de communiqué publié mardi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a tiré la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire des nombreuses familles déplacées dans trois régions du sud de l’Irak. Cet organe spécialisé des Nations Unies a estimé qu’elle a atteint « des niveaux critiques ».Il apporte son soutien à environ 50 000 familles déplacées dans trois régions de l’Irak, Babel, Kerbala et Najaf.
Tout récemment, cette agence onusienne avait envoyé des équipes sur le terrain afin de rendre compte de la situation. Leur rapport s’est avéré on ne peut plus clair : bon nombre de ces déplacés ont élu domicile dans des bâtiments publics abandonnés ou des mosquées transformées en abris par les responsables locaux. Beaucoup de ces familles n’ont pas pu se réfugier au Kurdistan. A ce propos, certains déplacés ont évoqué la cherté de la vie dans cette partie de l’Irak comme obstacle à leur établissement vu que la moitié des personnes déplacées en Irak s’est établie dans cette région.
L’intervention du PAM auprès de ces populations refugiées consiste en la distribution de colis alimentaires composés d’huile, de farine, de pâtes et de riz. L’année dernière, cette instance onusienne a apporté son aide, selon ses propres statistiques, à 1,4 million de personnes en Irak.Elle a commencé ses activités au nord de l’Irak en offrant des bons d’achat aux personnes sous-alimentées qui peuvent ainsi acheter la nourriture de leur choix, ce qui a, par ricochet, un impact positif sur l’économie locale.