Les rapports entre la Tunisie et la Russie évoluent plutôt positivement : la perspective d’un important partenariat stratégique vise à créer un centre des industries russes en Tunisie qui couvrira l’Afrique et le Moyen-Orient est en cours de réalisation.
L’accord prévoit « la coopération industrielle » entre les deux pays, « les projets conjoints et les investissements (en particulier les investissements russes en Tunisie), dont le but est de transformer la Tunisie en hub de l’industrie russe ».
Ce partenariat lèvera également de nouveaux investissements en Tunisie et permettra la création d’unités spécialisée dans l’assemblage des avions sukhoi et les engins Kamaz.
Rappelons que le volume du commerce entre Tunis et Moscou ne reflète pas le véritable potentiel de la coopération bilatérale.
En effet, les exportations russes vers la Tunisie sont actuellement estimées à près d’un milliard de dollars, tandis que les exportations tunisiennes vers la Russie ne dépassent pas 30 millions de dollars.
Un équilibre est donc à trouver dans ses échanges afin de faire bénéficier les populations de ces Etats ; surtout la Tunisie qui connaît une crise liée plus loin dans le passé à la révolution de 2011 et plus récemment aux attentats terroristes.
Le dernier acte terroriste dans ce pays date du 26 juin dernier. Une quarantaine de personnes environ ont trouvé la mort dont trente citoyens Britanniques.
« Même si nous ne disposons pas d’informations précises signifiant une menace spécifique ou imminente, nous estimons qu’après l’attaque de Sousse, les risques de dangers réels ou de nouvel attentat terroriste sont hautement probables », lisait-on dans le communiqué émis par le ministre tunisien des Affaires étrangères.
Bref, les aléas causés par le terrorisme ne freinent par la santé des relations entre la Tunisie et la Russie.