L’hégémonie de la Banque mondiale en matière de financement des projets de développement dans le monde pourrait s’achever en 2016. La New Development Bank (NDB), la banque des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), opérationnelle dès le premier trimestre de l’année prochaine, va rendre possible cette éventualité.
La New Development Bank, dont l’objectif est de mobiliser les ressources pour la construction d’infrastructures et la réalisation de projets de développement durable dans les BRICS et les pays émergents, devrait financer des projets plus risqués que ceux de la Banque mondiale.
« Nous avons besoin d’une autre banque de développement, mais d’un genre différent », a souligné l’administrateur non exécutif de la NDB, le Sud-africain Tito Mboweni lors de son passage à Bloomberg TV. « Les BRICS s’appuient sur le fait que des problèmes existent avec le groupe de la Banque mondiale » pour entrevoir de lancer des projets d’infrastructures plus risqués et d’autres projets de développement », a-t-il expliqué.
La NDB veux défier la Banque mondiale dans son giron financier, peu importe l’espace économique, a indiqué Mboweni, estimant qu’il a toujours été question pour cette nouvelle institution financière de «mobiliser les ressources pour les infrastructures et projets de développement durable ».
Les initiateurs de New Development Bank vont doter cette nouvelle institution financière internationale d’un capital de 50 milliards de dollars. Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud qui représentent 46% de la population terrestre et 19,8% du PIB mondial, vont puiser cette palette financière de leurs cotisations de membres.
Pour rappel, l’accord de création de la NDB a été ratifié en juillet 2014, et d’ores et déjà, la NDB se présente comme une alternative à la Banque mondiale. C’est aussi le cas face aux banques affiliées telles que la Banque asiatique de développement et la Banque africaine de développement.