Un jour après son arrivée à Washington, le pape François a été reçu mercredi par le président américain Barack Obama à la Maison Blanche. Le responsable de l’église catholique en a profité pour saluer les efforts consentis par le gouvernement américain dans la normalisation des rapports avec Cuba et pour la protection de l’environnement.
Avant d’arriver au siège de la présidence américaine, le souverain pontife a dû saluer, à bord de sa papamobile, la foule massée sur son itinéraire. Finalement, le chef d’Etat américain l’a reçu dans les jardins de la Maison Blanche devant 11 000 personnes. Dans un discours dithyrambique, Obama a décrit le pape François comme un dirigeant dont l’autorité provient autant de ses paroles que de ses actes. Le président américain a également profité de cette adresse pour évoquer la nécessité d’assister les défavorisés et plaider pour la liberté de religion.
Se présentant comme fils d’immigré, le Pape a, quant à lui, demandé aux autorités américaines de poursuivre le dialogue avec Cuba. Il a également encouragé l’administration Obama à continuer ses efforts en faveur de l’environnement. Et pour clore son intervention, le pape François a défendu le respect de la liberté de religion aux USA, un des plus précieux acquis de l’Amérique à son avis. Les deux dirigeants ont affiché une proximité évidente de par leurs discours respectifs.
Dans la suite de la journée, le pape François s’est rendu à la cathédrale St Matthew de Washington pour canoniser le père Junipero Serra. Cet acte posé à l’endroit d’un moine californien controversé du 18è siècle fait partie, au même titre que les scandales de pédophilie impliquant des évêques, des sujets difficiles auxquels le chef de l’église catholique n’a pas hésité à s’attaquer à l’occasion de son séjour aux Etats Unis.