La démocrate Hillary Clinton le républicain Donald Trump, ont signé mardi, une nouvelle victoire vers l’investiture en tant que candidats de leurs partis, à la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis.
A moins d’un coup de surprise, Hillary Clinton devrait devenir la première femme de l’histoire américaine à représenter le parti démocrate à la présidentielle de novembre prochain. L’ex-première dame des Etats-Unis a remporté hier mardi la quatrième des cinq primaires organisées dans le pays. Dominant au Maryland, en Pennsylvanie, au Connecticut et au Delaware, elle n’a laissé que le Rhode Island à son concurrent, Bernie Sanders. Celui-ci ne peut quasiment plus rattraper le nombre de délégués réunis par Mme Clinton. Plus précisément, cette dernière en compte 2.168, parmi lesquels 500 «super délégués» (élus et responsables démocrates). A l’opposé, Sanders n’en dispose que de 1.401. Il reste, tout de même, un millier de délégués démocrates à distribuer à travers 14 primaires prévus d’ici le 14 juin, pour une majorité requise de 2.383 délégués.
Du côté des républicains, c’est Donald Trump qui mène la barque, arrivant en tête dans les cinq Etats, bien qu’il ait du affronter la coalition formée par ses deux adversaires, Ted Cruz et John Kasich. Toutefois, la bataille est loin d’être remportée pour le milliardaire, qui n’a qu’environ 988 délégués. Il est ainsi contraint de remporter la moitié des délégués restant à attribuer pour réunir la majorité absolue (1.237), une condition sans laquelle il ne peut prétendre à l’investiture dans sa famille politique. Dans le cas contraire, le parti républicain désignera son candidat à la prochaine présidentielle lors d’un vote libre des délégués à l’occasion de la convention nationale de Cleveland prévue en juillet. Une procédure rare pouvant porter le choix sur une autre personne plutôt que sur le candidat le favori.