Le leader américain des produits pharmaceutiques «Pfizer», a décidé de ne plus autoriser l’utilisation de ses produits dans les d’injections létales administrés aux condamnés à morts aux Etats-Unis, affirmant que ses médicaments sont faits pour sauver ou améliorer des vies et non pour les tuer.
C’est vendredi dernier que ce géant de la pharmacie a annoncé avoir adopté des mesures de sorte qu’aucun de ses produits ne soit employé dans des injections létales. « Nous sommes en train de mettre en œuvre des restriction sur notre distribution pour des produits spécifiques, qui font partie du protocole d’injection létale de certains Etats, ou qui ont été envisagés par certains Etats pour en faire partie », a indiqué Pfizer sur son site web. Et d’ajouter qu’il est « fortement opposé à l’utilisation de ses produits dans des injections létales pour la peine capitale ».
Il s’agit de la fermeture de l’ultime source d’approvisionnement sur le marché pour les produits employés lors des exécutions. D’après un article paru vendredi dernier dans le New York Times, une vingtaine de groupes tant américains qu’européens avaient d’ores et déjà adopté des mesures similaires.
A titre d’information, le propofol, puissant anesthésique à l’origine de la mort de la star de la musique Michael Jackson, figure sur la liste des produits faisant l’objet de restriction au même titre que le bromure de pancuronium, le chlorure de potassium, l’idazolam, l’hydromorphone, le rocuronium et le vécuronium.
Pfizer a précisé que la vente de ces sept produits pharmaceutiques sera restreinte à un cercle défini de grossistes, de distributeurs et d’acheteurs, avec, comme préalable, qu’ils ne les vendent pas, à leur tour, à des services pénitentiaires pour leur utilisation dans les injections létales.