Hillary Clinton sera officiellement investie comme candidate à la prochaine présidentielle américaine par le Parti démocrate, qui ouvre sa convention aujourd’hui à Philadelphie.
Des assises qui commencent mal avec l’annonce par la présidente du Parti Démocrate, Debbie Wasserman Schultz, de sa démission ce dimanche, au terme de la convention démocrate. Cette responsable politique a été fragilisée par la publication via WikiLeaks de plus de 19.000 courriers électroniques internes prouvant le soutien des leaders démocrates à Hillary Clinton au détriment de Bernie Sanders depuis le début des primaires.
Debbie Wasserman Schultz ne pouvait donc plus présider la convention démocrate, cédant cette responsabilité à Marcia Fudge, une déléguée afro-américaine de l’Ohio.
De leur côté, les partisans de Bernie Sanders sont convaincus que si le Parti démocrate avait fait preuve de neutralité, leur favori aurait pu remporter les primaires. D’ailleurs, Sanders s’exprimera à l’ouverture de la convention démocrate. A en croire son directeur de campagne, le sénateur du Vermont appellera le camp démocrate à s’unir contre Donald Trump.
Pour sa part, Hillary Clinton, qui a été décriée pour son implication dans l’attaque du consulat de Benghazi en Libye et l’affaire des emails, aura la difficile tâche de convaincre les sceptiques qu’elle est qualifiée pour être la première présidente de l’histoire des Etats-Unis.
Le vote des délégués qui permettra de désigner officiellement l’ex-secrétaire d’Etat américaine, comme candidate du Parti démocrate est prévu pour mardi. Après quoi, plusieurs ténors de cette famille politique s’exprimeront, dont le chef d’Etat américain, Barack Obama, au cours de la journée du mercredi.