Le capitaine de la frégate Bill Urban, porte-parole de l’US Navy a révélé ce jeudi, un nouvel incident qui s’était produit la veille, entre un navire de guerre américain et un autre iranien dans le Golfe persique.
Le navire américain a du tirer trois coups de semonce pour que le navire iranien change de cap.
Mercredi, un bateau iranien de la garde révolutionnaire a manœuvré autour de deux navires de patrouille américains, l’USS Squall et l’USS Tempest. Selon la marine américaine, le bateau iranien s’est approché jusqu’à environ 200 mètres des bâtiments de guerre américains, «une situation présentant un risque accru de collision».
Après plusieurs avertissements à la radio et par haut-parleurs, l’USS Squall s’est alors résolu à tirer trois coups de semonce avec son canon de calibre 50, ce qui a poussé le vaisseau iranien à faire demi-tour. Cet incident est le troisième, et le plus grave, à survenir ce jour-là entre les unités des flottes américaine et iranienne dans les eaux du Golfe persique.
La veille, mardi, selon des officiers américains de la Défense, quatre navires militaires iraniens sont passés à pleine vitesse près du destroyer américain USS Nitze avec leurs armes découvertes dans le détroit d’Ormuz. Kyle Raines, un porte-parole du Centcom, le commandement des forces américaines au Moyen-Orient, assure que la collision a été évitée de justesse.
Le bâtiment américain, qui peut tirer des missiles balistiques, a tiré des fusées d’avertissement, sifflé et essayé sans succès de communiquer avec les navires iraniens. En dernier recours, il a dû changer de cap alors que ses possibilités de manœuvres étaient limitées car il se trouvait près de plateformes pétrolières.
Les Etats-Unis accusent les navires iraniens de ne pas respecter les lois internationales et les règles de la navigation maritime internationalement reconnues. Alors que la marine américaine assure que ces incidents se sont produits dans les eaux internationales du détroit d’Ormuz, le ministre iranien de la Défense Hossein Dehghan a rétorqué que les unités navales de son pays «avaient le devoir d’assurer la sécurité du pays en mer et dans le Golfe Persique».