Airbus et Boeing ont annoncé mercredi avoir été autorisés par les autorités fédérales américaines à livrer des avions au gouvernement iranien.
D’après le constructeur aéronautique américain, les Etats-Unis lui ont donné leur feu vert pour vendre à l’Iran des appareils neufs. Ce qui n’était pas arrivé depuis la Révolution islamique de 1979. Cette licence porte sur une commande d’environ 25 milliards de dollars passée par Iran Air à Boeing en juin dernier. A l’époque, les deux parties avaient paraphé un protocole d’accord en attendant la décision finale du gouvernement américain.
Peu avant l’avionneur américain, Airbus avait également annoncé avoir obtenu la première autorisation de l’administration américaine pour la livraison d’avions de ligne au même Etat. Dans la foulée, le constructeur aéronautique européen a déclaré s’attendre à en recevoir une seconde « dans les semaines qui viennent ». Pour rappel, un protocole d’accord liant Airbus à l’Iran avait été signé en janvier dernier mais sa suite était soumise à ces autorisations. Ce contrat porte sur la fourniture de 118 avions contre un chèque de 10 à 11 milliards de dollars. Ces opérations devaient recevoir l’approbation des autorités américaines car les appareils sont partiellement équipés de composants provenant des Etats-Unis. Airbus a précisé que ces autorisations concernent des moyens-courriers A320 et des long-courriers A330.
Airbus a tenu à rappeler qu’il est le premier groupe à avoir paraphé un accord avec le gouvernement iranien s’inscrivant dans le JPCOA, autrement dit le plan d’action conjoint ayant pour objectif de lever les sanctions imposées à l’Iran par les Etats-Unis, l’Union Européenne et l’ONU.