Le géant de la distribution en ligne «Amazon» compte créer 100.000 postes d’emploi aux Etats-Unis, a annoncé jeudi son patron, Jeff Bezos.
Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, plusieurs entreprises, dont Ford et Fiat-Chrysler, ont annoncé des investissements substantiels sur le territoire américain.
« Nous voulons ajouter 100.000 Amazoniens dans le groupe dans les 18 prochains mois au moment où nous ouvrons de nouveaux centres de stockage et continuons à investir dans des secteurs comme la technologie du cloud, l’apprentissage des machines et des logistiques avancées », a déclaré Bezos dans un communiqué.
A l’heure actuelle, le géant de la distribution en ligne compte déjà 180.000 employés aux Etats-Unis et plus de 300.000 sur la planète. D’après le communiqué d’Amazon, les nouveaux postes seront à plein temps et concernent différents types de compétences, des ingénieurs aux développeurs de logiciel en passant par des manutentionnaires.
Le président élu Donald Trump s’était engagé, lors de sa campagne, à rapatrier des emplois aux Etats-Unis. C’est dans ce contexte qu’Amazon fait cette annonce spectaculaire. D’où, la question de savoir si ce n’est qu’une coïncidence ou un effet «Trump». Pourtant, Jeff Bezos a longtemps critiqué le futur locataire de la Maison-Blanche.
En réaction, Trump avait accusé le PDG d’Amazon de se servir du Washington Post, qui appartient aussi à son entreprise, comme moyen de pression sur les représentants au Congrès de sorte qu’ils ne taxent pas Amazon «comme ils devraient» le faire. Malgré ces tensions, M. Bezos avait pris part à la table ronde organisée, le mois dernier, entre le milliardaire Trump et les patrons de la Silicon Valley.