Chili : plus de 20.000 mises en accusation pour divers crimes depuis le début de la flambée sociale le 18 octobre dernier

Le bureau du procureur général a confirmé que plus de 20.000 mises en accusation pour divers crimes ont été enregistrées depuis le début de l’agitation sociale le 18 octobre dernier.

Cependant, le nombre de personnes ayant fait l’objet d’une audition de contrôle de détention, une étape intervenant après la détention et avant l’accusation, a atteint 30.102, dont 20.217 ont finalement été mis en accusation de manière officielle.

De leur côté, les Carabiniers (police militarisée) ont indiqué qu’un total de 18.096 personnes ont été arrêtées au cours des derniers 44 jours de mobilisations sociales à l’échelle nationale.

De même, le Bureau du procureur a ouvert 2.670 enquêtes criminelles contre les forces de l’ordre pour violations présumées des droits humains, notamment des blessures par balle et des blessures graves résultant de l’utilisation de balles en caoutchouc, alors que l’on dénombre plus de 200 blessures aux yeux parmi les manifestants, selon la Croix rouge chilienne.

Par ailleurs, la presse indique que les carabiniers de Chili (police militarisée) ont annoncé qu’ils entameraient des poursuites civiles et pénales contre Mon Laferte après les déclarations de l’artiste chilienne dans lesquelles elle accusait les forces de l’ordre de participer aux incendies du métro de Santiago au début des manifestations.

Dans une déclaration rendue publique sur Twitter, les carabiniers de Chili ont déclaré que l’institution avait également demandé au procureur national de prendre le témoignage de Laferte dans le cadre des enquêtes sur les incendies de plus de vingt stations du Métro de la capitale.

 

Andreï Touabovitch