Grèce: recapitalisation de 4 grandes banques

bank-of-greeceLa Banque Nationale de Grèce (BNG), Alpha, Eurobank et la Banque du Pirée nécessitent une somme globale de 27,5 milliards d’euros (34 milliards de dollars) pour leur recapitalisation. Ces 4 établissements financiers constituent les principales banques en Grèce.
C’est la Banque de Grèce (BdG) qui avait fait cette annonce. Avant de parler des 4 grandes banques du pays, elle avait indiqué dans un rapport qu’il faut 40,5 milliards d’euros (50,6 milliards de). Le même document établissait le calendrier de la recapitalisation, processus qui doit se clore au terme du mois d’avril prochain. Cette feuille de route se scinde en 3 étapes : la recapitalisation transitoire, qui constitue la première phase, a consisté au versement, en ce mois de décembre, des capitaux par le Fonds grec de stabilité (Hellenic Financial Stability fund) ; par la suite, il y aura émission d’obligations convertibles (CoCos) avant fin janvier et, enfin, l’augmentation du capital des banques au plus tard en fin avril. Pour revenir aux « 4 banques systémiques », selon le qualificatif de la BdG, elles présentent des besoins différents en fonds de recapitalisation : ainsi, la recapitalisation de la BNG, qui domine le secteur bancaire en Grèce, demande 9,756 milliards d’euros (12,2 milliards de dollars américains) ; s’en suivent la Banque du Pirée et Eurobank, avec respectivement 7,335 milliards et 5,839 milliards d’euros (9,2 milliards et 7,3 milliards de dollars américains). Avec 4,571 milliards d’euros (5,7 milliards de dollars américains), Alpha arrive en dernière position.
En dehors de ces 4 grandes banques, la BdG a précisé qu’une dizaine d’autres établissements financiers plus modestes feront aussi l’objet d’une recapitalisation d’ici avril 2013. Pour ce faire, il faudra 13 milliards d’euros (16,3 milliards de dollars américains). Dans le cadre d’un prêt consenti par la zone euro, la Grèce doit incessamment toucher 16 milliards d’euros (20 milliards de dollars américains). Il s’agit de la deuxième tranche tirée de l’enveloppe de 50 milliards d’euros (62,5 milliards de dollars américains) versée en vue de la recapitalisation des banques locales par le Fonds européen de stabilité financière (FESF) sous forme d’obligations au Fonds grec de stabilité.

Andreï Touabovitch

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