Le président américain Donald Trump va signer ce lundi une nouvelle version de son décret anti-immigration signé le 27 janvier dernier, avant d’être suspendu sur décision de la justice.
Le premier décret migratoire du milliardaire interdisait l’entrée sur le territoire américain pendant 90 jours des ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, en l’occurrence l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen.
Sur la base du même texte, les réfugiés étaient privés d’entrer aux Etats-Unis durant 120 jours et pendant une durée indéterminée à l’exception de ceux qui provenaient de la Syrie. Ces mesures visent officiellement à «assurer la sécurité du pays et éviter des attentats terroristes».
Après avoir suscité une vaste polémique, ce décret a subi deux revers judiciaires : un magistrat de Seattle en a empêché la mise en œuvre le 3 février dernier, une suspension confirmée le 9 février suivant par la cour d’appel de San Francisco. Si le ministère américain de la Justice a fait appel, la procédure prend du temps et le décret demeure effectivement suspendu.
Par ailleurs, le président américain a demandé dimanche au Congrès d’entamer une enquête sur les éventuelles écoutes le concernant dans le cadre de l’investigation sur l’activité des hackers de la Russie. Donald Trump a affirmé que son prédécesseur, Barack Obama, l’avait mis sur écoute avant l’élection présidentielle.