La Corée du Nord a annoncé ce mardi, avoir procédé avec succès au tir d’un missile balistique intercontinental (ICBM), arguant avoir désormais la capacité militaire de frapper un objectif dans n’importe quelle partie du monde.
Ces annonces qui sont faites le jour de la fête nationale américaine sont interprétées comme une provocation dirigée contre les Etats-Unis.
La télévision d’état nord-coréenne a annoncé que l’essai « historique » du missile Hwasong-14 a été supervisé par le leader Kim Jong-Un en personne. L’armée sud-coréenne a annoncé dans un communiqué que le missile a été lancé d’un site proche de Panghyon, dans le nord-ouest du pays.
Un porte-parole du ministère de la Défense japonais a précisé que l’engin pourrait être tombé dans la zone économique exclusive nipponne, soit à moins de 200 miles nautiques des côtes du Japon.
Il a atteint une altitude excédant largement les 2 500 kilomètres, a volé pendant quarante minutes et est tombé à 900 kilomètres de son point de départ.
Pour Pyongyang, ce test réussi est une étape cruciale vers la réalisation de son objectif qui est de pouvoir menacer les Etats-Unis du feu nucléaire.
Le tir de ce nouveau missile par la Corée du Nord a en effet, tout l’air d’un message adressé aux Etats-Unis, puisqu’il a lieu le jour de la fête nationale américaine, quelques jours après un premier sommet entre les présidents américain et sud-coréen, consacré à la menace nord-coréenne, et quelques jours avant le sommet du G20.
A cette occasion, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon devraient se réunir cette semaine en marge du sommet selon le Premier ministre japonais Shinzo Abe.