Le Département d’Etat des USA a tenté à nouveau, ce jeudi 18 décembre, de justifier sur ses canaux digitaux, les mesures prises par le Président Donald J. Trump, deux jours auparavant, «élargir ou renforcer les restrictions d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissants de pays surtout africains, qui présentent des lacunes avérées» en matière de politique migratoire.
Selon l’Administration Trump, les pays sanctionnés présentent des «lacunes avérées, persistantes et graves en matière de contrôle, de vérification et de partage d’informations» autour de leur flux migratoire vers les USA. Ces restrictions américaines sont mues essentiellement par le souci de protéger les Etats-Unis «contre les menaces pour la sécurité nationale et la sécurité publique».
Dans la pratique, les USA maintiennent «l’ensemble des restrictions et des limitations d’entrée imposées aux ressortissants de pays à haut risque initialement désignés dans la Proclamation 10949». Les Nations africaines concernées par cette mesure sont l’Érythrée, la Guinée équatoriale, la Libye, la République du Congo, la Somalie, le Soudan et le Tchad.
La 1ère puissance économique de la planète a aussi rajouté «des restrictions et des limitations d’entrée totales pour d’autres pays, sur la base d’analyses récentes». Dans ce lot figurent des Etats d’Afrique comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Soudan du Sud.
Washington a en outre, imposé des restrictions et des «limitations d’entrée totales à la Sierra Leone qui était auparavant soumise à des restrictions partielles». Et a maintenu «les restrictions partielles pour les ressortissants de pays «à haut risque initialement concernés comme «le Burundi et le Togo».
Quant aux pays d’Afrique comme l’Angola, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Malawi, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe», ils se voient opposer des «restrictions partielles et des limitations d’entrée» aux Etats-Unis.
