Le Burkina Faso a rapatrié ce mercredi de la Libye, 146 de ses migrants, dont 13 femmes, une fillette et un bébé.
Ce retour volontaire a été organisé par le gouvernement burkinabè et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) avec le soutien financier de l’Union Européenne (UE).
En fait, ce rapatriement entre dans le cadre du programme d’aide de l’OIM au retour volontaire et à la réintégration des migrants. A ce propos, la chargée de projet à l’OIM Burkina, Nathalie Duveiller a été on ne peut plus claire : «l’OIM n’intervient pas dans les retours forcés ou les expulsions, mais elle dispose d’un programme d’appui au gouvernement pour le retour volontaire des migrants», a-t-elle expliqué.
C’est le troisième groupe de migrants burkinabés ayant désiré rentrer chez eux «dans la dignité humaine», comme le souhaite l’agence onusienne, au cours de cette année.
Ainsi, depuis début 2017, près de 529 migrants burkinabés sont volontairement retournés de Libye, sur un total de 1.560 clandestins recensés de 2012 à ce jour.
Ces rapatriements sont organisés en synergie avec les ministères burkinabés des Affaires étrangères et de la Solidarité nationale. D’ailleurs, le conseiller technique de ce dernier département, Youssoufou Ouédraogo, n’a pas manqué, à l’occasion de la dernière vague de migrants rapatriés, de remercier l’OIM et les autorités pour leur appui indéfectible à ces jeunes.
Les 146 migrants ont été acheminés sur le site d’hébergement du Centre de formation professionnelle de Ouagadougou (CFPO) de Somgandé, où ils seront pris en charge par le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et la direction régionale de la solidarité nationale avec le soutien de l’OIM.